Je connais ta réponse (...aujourd'hui), tu vas dire "ça dépend de quelle société on veut bla bla bla", mais je suis certain qu'il y a 3 ans; tu aurais dit "Il a fauté, il est sanctionné point barre" sans autant de sentiments qu'aujourd'hui pour JK.
Et même, JK a signé un contrat dans lequel il doit être noté que tout contrôle antidopage positif engendrera un licenciement pour faute grave. C'est la règle, il n'y a rien d'autre à dire. C'est con, c'est dommage, c'est triste, c'est tout ce que tu veux, mais il n'y aucune autre solution.
Et ton refrain "ce n'est pas si grave", "il faut un peu de pédagogie" et "ça dépend de quelle société on veut bla bla bla" fait qu'aujourd'hui, tu ne peux pas être embauché comme éboueur à la mairie de Paris avec un casier judiciaire, mais que tu peux, dans le même temps, te présenter à l'élection présidentielle (voire même avec un espoir de la remporter en plus) alors que tu as eu plusieurs condamnations ou que tu es mis en examen... Belle société de la pédagogie.
Le pédagogie dans le cas de JK, c'est de s'en tenir à la règle fixée, sans en rajouter, et en saluant l'homme qu'il est et le joueur qu'il a été pendant 18 mois. Personne ne lui est tombé dessus plus que de mesure, bien au contraire. Le club le licencie à contre-cœur, mais le garder aurait été un superbe contre-exemple de pédagogie. Cela aurait voulu dire que même si tu dépasses une ligne bien définie et claire, bah, c'est pas grave. La pédagogie, c'est aussi être sévère mais juste. Pas complaisant et injuste. La complaisance envers certains entraine l'injustice et détruit toute tentative de pédagogie.
PS : et merde, un couplet de prof
